Il y a 14 ans, les États-Unis connaissaient les attaques terroristes les plus meurtrières sur leur territoire.
Encore à ce jour, l’émotion liée à ces événements reste intacte dans le pays et ailleurs dans le monde.
Depuis ces attaques du 11 septembre 2001, un mémorial a été érigé dans le quartier du World Trade Center. Pour le grand public, l’ensemble se compose principalement de deux fontaines situées aux endroits où trônaient les deux tours et d’un musée.
Lors de mon séjour new-yorkais, j’ai pu visiter ce mémorial.
Je ne vais pas entrer dans les détails du musée en soi. Je pense sincèrement que c’est quelques chose qui se vit plus que quelque chose qui se raconte. Sans tomber dans un pathos un peu bateau, ce mémorial est un lieu fort en émotions.
Dès l’arrivée sur les lieux avec ces deux chutes d’eau gigantesques et l’entrée dans le musée, nous sommes submergés par ce « devoir de mémoire » des temps modernes.
Comme la visite nous le prouvera, nous savons encore tous précisément ce que nous faisions ce jour là, à l’heure où nous avons appris le crash du premier avion, c’est ancré à jamais dans nos mémoires. C’est donc tout naturellement qu’un fil conducteur se tisse le long de la visite.
Le message est clair « ne pas oublier ».
La partie musée est très instructive, on y apprend beaucoup sur ces événements en général mais également sur des petits faits personnels. Il y a des films, des extraits sonores, beaucoup de photos, des morceaux des tours, de voitures, un camion de pompiers, beaucoup d’effets personnels et tant d’autres petits objets qui nous font mesurer la gravité de cette journée noire.
Les extraits sonores ont été les choses qui m’ont le plus marqué. A l’époque de ces attentats, nous pouvions encore trouver des téléphones dans les avions et ainsi contacter nos proches pendant le vol. Beaucoup des voyageurs et personnels navigants ont eu ce réflexe de saisir leurs téléphones et d’appeler un proche.
Il y a eu cette femme qui tentait de rassurer son mari en lui expliquant qu’il y avait un bombe dans l’appareil mais que tout allait bien, elle était confortablement assise.
On a pu entendre la voix de cette jeune femme qui laissait un mot d’amour à son mari et à ses enfants où celle de ce jeune homme qui disait à sa maman qu’il l’aimait.
Malgré la tristesse, tout n’était qu’amour…
A partir de ce moment là, j’ai essayé d’imaginer ce que les 2977 victimes ont pu ressentir durant ces très longues minutes où ils savaient que l’issue leur serait fatale, plus je m’immergeais dans ce musée, plus j’imaginais les dernières pensées des victimes.
Il est quasiment impossible de ne pas imaginer son propre « dernier » appel tant nous entrons dans l’univers du musée. Personnellement, ce « dernier appel » aurait été pour ma maman, pour lui dire combien je lui suis reconnaissante d’avoir été une bonne maman et que je l’aime.
La moralité de tout ça ? J’avais envie de dire à ce « musée » que son intention fonctionne, nous n’oublions pas…
Par ailleurs, avec cet article sans queue ni tête, j’avais envie de vous dire de ne jamais oublier de dire à ceux que vous aimez, que vous avez plein d’amour pour eux, on sait jamais !
Je vous aime !